Biographie
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Date de naissance
27 Novembre 1867
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Lieu de naissance
Paris, Île-de-France, France
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Décédé(e) le
31 Décembre 1950 (à 83 ans)
Élève de Gabriel Fauré, précurseur et indépendant, Charles Louis Eugène Koechlin, compositeur français, est né à Paris le 27 novembre 1867 et décédé à Canadel (Var) le 31 décembre 1950.
Il composera trois recueils de Rondels de Banville ; trois autres de Mélodies sur des poèmes divers (avec piano ou orchestre) ; des chœurs sans paroles : la Forêt (1907), une Ballade pour piano et orchestre, Vingt pièces enfantines pour piano seul, Ving-quatre Esquisses, Douze Pastorales, Les Heures Persanes (piano ou orchestre), cinq sonatines, douze Paysages et Marines.
Parmi les œuvres de musique de chambre : quatre Quatuors à cordes, une Suite en quatuor, une Sonate pour deux flûtes, un Quintette pour piano et cordes, un Septuor pour instruments à vent, le quintette Primavera (pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe), des Sonates pour divers instruments.
Parmi les œuvres symphoniques : Vers la Plage Lointaine, Soleil et danses dans la forêt, Les Saisons (1912), une Symphonie d'Hymnes (Au Soleil, Au Jour, A la Nuit, A la Jeunesse, A la Vie) qui a obtenu le prix Cressent en 1936, Cinq Chorals dans le style des modes du Moyen Âge (polyphonie modale), le Livre de la Jungle d'après Kipling, la Symphonie n°1 (prix Halfan en 1937). Il a écrit, également, une pastorale biblique en un acte, Jacob chez Laban montée au Théâtre Beriza et en 1908, l'Opéra Comique présenta un ballet, l'Ame Heureuse.
Avec ses 226 numéros d'opus, il édifiera une des œuvres les plus imposantes de son époque. Il abordera aussi le poème symphonique avec Les Vendanges (1896-1906), La Nuit de Walpurgis classique (1901-1907), Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes (1902-1907), Vers la voûte étoilée (1923) et surtout Le Docteur Fabricius (1946) d'après la nouvelle de son oncle maternel Charles Dollfus.
L'esprit ouvert à toutes les manifestations de la vie, il écrira pour le cinéma. En 1933, il composera une Seven Stars Symphony dont le final, dédié à Charlie Chaplin, évoquera "l'âme chimérique, la résignation et l'espoir" du célèbre artiste. Pour les fêtes de l'Exposition de 1937, il célébrera les Eaux Vives et en 1945, il terminera le Buisson Ardent tiré du roman Jean-Christophe de son très proche ami Romain Rolland. On peut y entendre un instrument étrange - les Ondes Martenot (ondes électriques) du nom de son inventeur, l'ingénieur Maurice Martenot (1898-1980). C'est après 1930, qu'il introduit dans l'orchestre les saxophones.
La figure de cet octogénaire était légendaire : une barbe-fleuve, encadrant son visage lui donnant une allure de patriarche. Son influence s'est exercée non seulement par la musique et par ses ouvrages théoriques mais, aussi, par ses conférences (villes importantes aux USA en 1918 puis à l'université de Berkeley en Californie en 1928) et on compte parmi ses élèves ou ses disciples Francis Poulenc, Maxime Jacob, Roger Désormière, Germaine Tailleferre, Fred Barlow, Henri Sauguet et Lopes-Graça.
Sa curiosité toujours en éveil, son empressement à défendre les jeunes générations de musiciens, son ardeur dans la discussion, sa grande courtoisie, sa très grande érudition faisaient de lui un être d'une exceptionnelle richesse. Il a été de ceux qui honorèrent le mieux l'École française mais il sera aussi et malheureusement l'un des moins joués à cause, sans doute, de sa chère "liberté", de sa farouche indépendance qui le tint à l'écart de tous les cénacles. Il a pu écrire en 1947 : « …au soir de ma vie, je me rends compte que la réalisation de mes rêves d'artiste, pour incomplète qu'elle soit, m'a donné la satisfaction intime de n'avoir pas perdu mon temps sur la terre. »
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