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Biographie

  • Années d'activité

    1988 – aujourd'hui (35 ans)

  • Membres

    • Markus Ganßert (1988 – 2000)
    • Stefan Blender (1988 – 1991)
    • Steffen Keth
    • Thomas Adam

Le groupe De/Vision actuellement basé à Berlin et composé de 2 membres, Thomas Adam et Steffen Keith, est relativement méconnu dans l’hexagone en raison de son statut d'indépendant. Pourtant, D/V, qui sont considérés par certains - à tort ou à raison ? - comme des chantres de cet amour courtois révolu; apparaît comme l’un des plus grands Leaders de la scène SynthPop et bénéficie d’une popularité certaine dans l’est de l’Europe. Assez souvent considérés comme les Depeche Mode Allemands, le groupe se démarque désormais de ces « grands frères » avec une sonorité propre depuis l’album « Monosex » qui marque sans conteste un tournant dans leur carrière.

A l’origine constitué de 4 membres, Thomas Adam et Steffen Keith, mais aussi Markus Ganßert et Stefan Blender , le groupe se forme en juillet 1988 dans leur ville d’origine de Darmstatd en Allemagne.
Aucun membre du groupe n’a au départ de connaissance musicale pure, néanmoins l’orientation du groupe est définie dès sa création : faire de la musique à l’aide de machines qu’ils définissent comme de la « soft techno ».
Ils commenceront à devenir populaires dans leur fief où ils enregistreront leurs premières démos lives. Ils ne se retrouveront rapidement plus que 3 dans le groupe, Stefan Blender ayant quitté le navire assez tôt. Ayant des difficultés a trouver une maison de disques, ils autoproduisent leur premier single « your hands on my skin » en 90 et finissent même par investir pour fonder leur propre label SPR. Parallèlement, ils entament un grand nombres de concerts en Allemagne, faisant la première partie des groupes Die Krupps, Psyche et Camouflage.

Apres 2 singles, dont le titre populaire « try to forget », De/Vision finit par sortir un premier Album, « World Without End » qui enchante les fans de la première heure, mais moins les critiques spécialisés qui ne voient en D/V qu’une simple copie de Depeche Mode. « Unversed In Love » leur second album subit à peu près le même sort, innovant relativement peu mais présentant de très belles balades qui resteront des classiques du groupe.
Ils sortent ensuite Antiquity, qui recueille un certain nombre d’unreleased tracks.

Leur 4eme opus se démarque des précédents en ayant une atmosphère très particulière avec des sonorités très enfantines qui côtoient des paroles assez sombres. « Fairyland » remporte un franc succès et se démarque d’avantage des 3 précédents. Le single « I regret » devient alors un des plus grands classiques du groupe.
Vient ensuite « Monosex » en 1998, véritable monument dans leur discographie tant chaque titre de cet album dégage une personnalité forte, et il est très difficile de voir un titre phare, chaque morceau formant un pilier à cet édifice. Cet album est celui qui définit les bases tel que le groupe est aujourd’hui et il scelle une forme d’avant/après. A noter, que le groupe est désormais accompagné par Lars Baumgardt à compter de la tournée de cet album.
1998 marque aussi les 10 ans du groupe qui, pour l’occasion, sort un best of « ZEHN » qui résume tout ce qui précède « Monosex ».

L’album suivant « VOID » est plus déroutant que son prédécesseur, avec des sonorités plus dures qu’à l’accoutumée, présentant des beats plus lourds, des titres plus rock, avec la présence de guitares sur de nombreux titres. Leurs prestations lives se font désormais à 5, le groupe joue maintenant avec un batteur Achim Färber en concert. Certains fans sont un peu déçus de ce choix voyant dans cette approche une volonté de s’éloigner de leurs premières amours électroniques.
De nombreuses difficultés arrivent ensuite, personnelles et professionnelles avec surtout le départ de Markus du groupe. Le nouvel album est enregistré dans ce contexte assez difficile et s’appellera tout simplement « TWO » car De/Vision ne sont maintenant plus que 2. « TWO » contrairement à « VOID » est beaucoup plus doux, et est essentiellement constitué de balades.
« Devolution » quand à lui conserve lui aussi des sonorités douces, mais revient à leurs origines beaucoup plus électroniques, voire dancefloor sur certains titres.

Sorti en 2004, « 6 Feet Underground » est une vraie surprise, tant il impressionne et égale aux yeux de nombreux fans l’album « Monosex ». Après un album relativement controversé, et 2 albums assez inégaux, « 6 Feet Underground » apporte un nouveau souffle à un groupe qui semblait décliner depuis « Monosex ». L’album est très varié et presque chaque titre a le potentiel d’un single.
L'album « Subkutan » , sorti en 2006, reste dans cette lignée, étant un album complet, mais il est néanmoins beaucoup plus homogène que « 6 Feet Underground ». Bien qu’étant un de leur meilleurs albums, le reproche que l’on pourrait lui donner est d’être un poil mou, mais la faute est pardonnée tant tous les titres présents méritent leur place sur ce disque.

La fin d’année 2006 voit l’arrivée du « Best Of » : Ce best of, sera constitué uniquement de titres de la période « Monosex » à « Subkutan ». On peut noter l’absence assez notoire de titres comme « new drug » ou « I’m not enough », toutefois la majeure partie de leurs grands titres est présente comme « digital dream, foreigner, aimee, strange affection ».
Ce best of conclue une période, mais ne conclue pas leur carrière, le reste est maintenant à suivre …

Ils sortent l'album " Noob" en août 2007, l'album "Popgefahr" en mars 2010, et un album de remix de "Pogefahr", Popgefahr - The Mix en septembre 2011

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